lundi 9 novembre 2009

Cent ans de souvenirs au Stockfeld

Le centenaire de la cité-jardin, c'est aussi cent ans de souvenirs pour certains. Les habitants de la première heure se font de plus en plus rares. Depuis la réhabilitation du quartier en 2006, les nouveaux couples se battent pour obtenir un logement. La liste d'attente compte plus de 800 personnes. Mais il reste encore quelques belles histoires d’antan dans les ruelles du quartier. Rue du Stockfeld, Marthe Weber, 95 ans, se souvient "encore de tout" pour reprendre sa formule. Des habitants du Neuhof, qu'elle se plait à surnommer "neuhofler" et qui n'ont pas vu d'un bon oeil l'arrivée des "pauvres du centre-ville". Des enfants de la cité avec lesquels elle jouait dans la forêt aux indiens provoquant la colère des "neuhofler" et qui finirent par surnommer les nouveaux venus "stockfelder indiens".

Son quartier, elle le voit à travers le prisme de sa vie et de son mari, un de ses enfants d’ouvriers venu s’installer là en 1910... Aujourd’hui seule, parfois isolée, et déçue par la nouvelle ambiance plus morose, elle ne partirait pourtant pour rien au monde. Pour elle l’expression de Voltaire prend tout son sens. "Partir ?" Jamais, car c’est ici qu’elle a "cultivé son jardin", son "petit paradis".

Une vie au Polygone

Jean-Paul Schatelet a grandi en même temps que la cité du Polygone.
En 1947, à sa naissance, le quartier se résume à des baraquements sur un seul niveau au confort sommaire. Ces habitations ont été construites immédiatement après la Seconde guerre mondiale par les Français et les Américains. Les rues ne portent pas de nom, on les désigne par les lettres de l'alphabet.

Plus de 60 ans ont passé... Jean-Paul Schatelet a changé trois fois de maison, mais il est toujours au Polygone. De démolitions en reconstructions, il a suivi toutes les évolutions de ce quartier enclavé...
 

Chronologie

1947-1975 : Jean-Paul habite avec ses parents une maison "première génération" au Polygone. 
1975-2009 :  Il vit 34 ans dans un autre pavillon construit sur les ruines de l'ancienne cité Polygone. Le quartier, moins étendu qu'après la guerre, prend le nom de Cité des Aviateurs.
2009-... : Il s'installe d'ici à un mois dans un logement "troisième génération", dans la même zone.


Les brèves du Neuhof bientôt disponibles



Le journal édité par l'Agate, "Les Brèves du Neuhof", est fin prêt. Le numéro de novembre sera distribué gratuitement dans les jours qui viennent.

L'hiver sera rude pour Mr. Scooter

Au départ, c'est une belle histoire économique. A la différence de nombreuses enseignes implantées dans la zone franche urbaine du Neuhof, qui viennent d'ailleurs et ont atterri là alléchées par les réductions fiscales, Mr. Scooter est né ici. Aux manettes de ce garage spécialisé dans l'entretien des cyclomoteurs, Richard Poku, ancien électricien. Lui et ses trois employés ont grandi dans le quartier et y habitent toujours.

L'histoire est belle mais pourrait tourner court. Installé depuis un an et deux mois, Richard Poku sent moins les avantages des réductions fiscales que les inconvénients des loyers élevés et du faible pouvoir d'achat de ses clients. Conjoncture d'autant plus difficile que l'hiver arrive, saison creuse des mécaniciens deux-roues. De quoi envisager, la mort dans l'âme, de mettre la clé sous la porte.

jeudi 5 novembre 2009

Le parc d'activité Jules Védrines verra le jour début 2010


L'emplacement du futur parc d'activités Jules Védrines (GoogleMaps).
Cliquez sur la carte pour l'afficher en grand.

Les travaux au parc d'activités Jules Védrines devraient commencer au premier trimestre 2010. Les entreprises qui s'y installeront bénéficieront d'exonérations fiscales liées au statut de Zone franche urbaine (ZFU). Un statut qui encourage l'économie locale, sans résoudre tous les problèmes.